Critique et test de Donkey Kong Country Returns

Critique de : Donkey Kong Country Returns sur WII

 

 

Donkey Kong Country Returns :

Comme l’a dit Jacques Séguéla : « Si on n’a pas joué à Donkey Kong à 50 ans, on à raté sa vie » (ou quelque chose dans ce style). Oui mais quel Donkey Kong ? Rien que sur SNES , il en existe au moins 3. Ou peut être voulait-il parler de Donkey Kong Country Returns sur WII ?

 

Voyons ce qu’il à dans le ventre notre gorille préféré !

 

Test de Donkey Kong Country Returns sur WII

 

 

Premières impressions :

Quel moment ce fut lorsque j’ai mis le CD dans ma WII. Et oui, en quelques secondes, tous mes souvenirs de ma jeunesse sur SNES sont revenus. Ah les parties à 2 joueurs, les rails, le rhinocéros, le dauphin, les tonneaux etc … Mais pas le temps de me pencher la dessus, l’introduction se lance.

Le pauvre DK se réveille et s’aperçoit qu’on vient de lui voler toutes ses bananes. Une sorte de « totem » ipnotise tous les animaux de la forêt afin de récupérer les précieuses bananes. Tous ? Non, car notre DK est insensible à ces « totems ». On commence donc par secouer frénétiquement la manette afin d’exploser le « totem ».

On descend de notre cabane et là tout commence. Bien entendu, un DK ne se vit pas seul. Je demande à ma petite femme de prendre le contrôle de Diddy Kong.

Première bonne nouvelle, ce n’est pas comme dans Mario, les 2 protagonistes ne peuvent pas se rentrer dedans. Cool car cela évitera de se faire engueuler : Arrête de me faire tomber ! C’est toujours de la 2D et c’est vraiment très joli. On commence par le niveau Jungle. Grâce à un petit cochon qui sert de chekppoints cela évite de revenir à chaque fois au tout début du niveau. De plus, ce petit cochon nous explique comment utiliser sa Wiimote. On à la possibilité de jouer avec la wiimote seule ou bien avec la Wiimote+Nunchunk. Personnellement, j’ai opté pour la Wiimote seule. En secouant la Wiimote, DK frappe le sol afin de faire tomber des bananes, étourdir les ennemis ou casser des éléments. En se baissant et secouant la manette, DK souffle afin de faire s’envoler les pissenlits ou éteindre des flammes. En avançant et secouant la manette, DK effectue une roulade. Au début la roulade ne sert pas trop, mais très vite vous devrez maitriser la roulade afin de survivre. Les premiers niveaux sont assez simples et cela permet de comprendre les mécanismes assez facilement. Parfois, vous serez amenés à jouer sur « l’arrière plan » du jeu. C’est assez déroutant au début car les personnages sont plus petits mais c’est très sympa. On arrive très vite à un niveau ou la premier plan est noir et le second plan arbore un très joli couché de soleil.
Bref mes premières impressions sont excellentes.

Difficulté du jeu :

Avant de faire cette critique, j’ai préféré prendre le temps de finir le jeu. Quand je dis finir, ce n’est pas en entier. J’ai bien battu le Boss final mais par contre, à la fin vous verrez apparaitre un temple doré. Pour pouvoir y rentrer dedans, vous devrez avoir toutes les lettres DK de chaque niveau. Donc autant dire que je ne suis pas près de rentrer dans ce temple.

Le jeu est vraiment maniable. On peut atterrir exactement la ou on veut. Mais le souci de DK Returns est que le jeu va vite, très vite (parfois trop vite). Donc c’est souvent que l’on ne sait pas ou atterrir.

Les niveaux dans les chariots sont difficiles (mais jamais impossible). Il faudra généralement apprendre les niveaux par cœur afin de le finir. Mais ce qui est bizarre dans ce jeu c’est qu’on a beau recommencer 20 fois le niveau, on n’est jamais énervé. On à toujours envie d’avancer et de recommencer. Et quel plaisir de finir un niveau lorsque l’on à tant galéré.

Il est à noté dans les nouveautés l’apparition d’un tonneau volant. En gros c’est une sorte de tapis volant mais sous forme de tonneau. Par contre, les niveaux en tonneaux sont très difficiles. Ce sont les niveaux qui ont étés les plus difficile à terminer. Ces niveaux demandent de la grande précisions et beaucoup de réflexes (surtout le niveau de la lave). Je l’avoue, je n’ai pas fini les niveaux. La, vous vous dites : mais attend, tu viens de dire que tu as fini le jeu ? Menteur ? Non, tout simplement parce que les développeurs ont eu une bonne idée : Super DK. En faite lorsque l’on perd trop de vie à la suite, vous avez la possibilité en appuyant sur « + » de faire passer le niveau par Super DK (qui est la version blanche de DK). Du coup, vous le voyez passer le niveau (et généralement vous vous dites : wouaaaah je n’aurais jamais pu faire sa moi).

Attendez-vous à perdre beaucoup de vies sur ce DK. Comme à l’époque les vies sont symbolisées par des ballons rouges. Mais dans DK, on ne parle pas de vies mais plutôt de survies. En mode multi-joueurs, les vies défilent à un rythme effréné. Et oui lorsque l’on meurt dans un tonneau ou dans un chariot, c’est 2 vies que l’on perd. Et comme dans certains niveaux on perd toutes les 20 secondes, sa défile vite.

Même si parfois vous tombez, vous n’allez pas dire : et mer…e. Vous allez dire : les levels designer sont de grands malades. Parfois ça bouge de partout, vous sautez mais où est-ce que je vais atterrir ? Qu’ont-ils prévus pour la suite ? J’en veux encore !!

Les nouveautés du jeu :

Mis à part les nouveautés apportées par la manette, il n’y en a pas beaucoup d’autres.

Il y a bien entendu le tonneau volant (mais je trouve que c’est trop difficile) et aussi le fait que DK peut maintenant s’accrocher au herbes. Du coup on se retrouve fréquemment avec les pieds dans le vide.
Il y a le rhinocéros qui fait parti de l’aventure mais j’ai été déçu de ne pas voir le dauphin.

Diddy à lui le droit à un Jet-Pack, c’est très pratique car cela évite de tomber.

Conclusion :

Ce Donkey Kong Country Returns est une réussite. On retrouve tous les éléments qui ont fait que Donkey Kong est devenu une référence.

Par contre, je déconseille ce jeu aux plus jeunes. En voyant la pochette, on peut se dire : tiens je vais l’offrir à mon enfant de 10 ans. Laissez tomber, le jeu est trop difficile pour un enfant de moins de 10 ans. Au niveau de la durée de vie, l’aventure est longue (car on recommence souvent les niveaux car on meurt souvent). I

l y a 8 mondes donc ça fait pas mal de niveaux. Et surtout si on veut débloquer le monde 9, il faudra ramasser toutes les lettres KONG et la sa va vous demander des heures et des heures de jeux (voir des années).

Petite astuce : au niveau 7. Afin de faire apparaitre il faudra trouver les interrupteurs rouges des 3 derniers niveaux.

Critique réalisée par : Ede42
Catégorie Note Explications
Graphismes 18/20 La WII nous montre ce qu’elle sait faire de mieux : de la 2D. C’est coloré (surtout les niveaux qui se passent avec le couché de soleil en toile de fond). Les levels designers ont pondus des niveaux extrêmement tordus (mais ou sont-ils allés chercher tout sa?)
Jouabilité 18/20 Une totale réussite. On saute exactement ou on veut. Par contre, il faudra apprendre à maîtriser la roulade et aussi les sauts. Il est primordial de maîtriser le petit saut (en appuyant légèrement sur 2). Je ne met pas 20 car parfois sa bug lorsqu’on se baisse dans les chariots.
Durée de vie 15/20 Les niveaux sont plutôt court. Mais comme il faudra recommencer plusieurs fois pour les terminer il faudra bien compter une bonne dizaine d’heures pour le finir. Mais pour ceux qui sont motivés par le challenge, retrouver toutes les lettres KONG et les puzzles va très nettement augmentés la durée de ive de ce DK Returns.
Bande son 17/20 Une très bonne bande son. Chaque monde à son propre thème.
Note finale 18/20 Ce Donkey Kong Country Returns est une pure réussite. Il n’était pas évident de refaire vivre cette licence. Vous allez passer de bons moments sur ce jeu. Par contre, je ne conseille pas ce jeu pour les joueurs occasionnel. Le jeu étant difficile, il faut être un gamer depuis plusieurs années afin de le finir. Vivement la suite !

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