Critique du Blu Ray : Seuls Two |
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Histoire : Gervais, policier parisien maladroit et entêté est la risée de son commissariat. Depuis des années, il poursuit Curtis, un cambrioleur « professionnel » drôle et narquois qui ne manque pas de ridiculiser à chaque fois Gervais. Un beau matin, en pleine course poursuite, Gervais se retrouve seul dans une capitale totalement vidée de ses habitants. Tous sauf un: Curtis! Voilà nos deux héros seuls au monde, peut être l’occasion d’enterrer la hache de guerre, de profiter de cette situation extraordinaire… Mais c’est sans compter la droiture de Gervais et surtout son obstination. Pour lui, la place de Curtis est en prison, et rien ne saurait le dévier de sa mission. |
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Durée du film : 1 H 34 Alors, soyons claire, lorsqu’on entend ERIC et RAMZY, et lorsqu’on voit les films qu’ils font, on peut se poser, enfin, on se pose la question de savoir si c’est encore une daube ou pas? Pas que leur humour soit nul, en fait, c’est justement « paradoxalement » tellement nulle qu’on en rigole. Je n’ai pas peur de dire que j’ai déjà vu LA TOUR MONPARTNASSE INFERNALE et que j’ai même rit à certaines séquences… Pourquoi? Parce que c’est franchement tuant de stupidité!!! Concernant ce film, SEUL TWO, on sent que les deux comiques ont évolués, ils atteignent une certaine maturité. Bien sur, ils reprennent parfois leurs anciens travers – certains passages souffrent d’un humour un peu lourd, ainsi que de quelques improvisations mal placées – mais ceci n’entâche en rien l’ensemble du métrage. L’idée de départ est très simple, mais surtout, elle reflète et met en avant le côté enfant de tout à chacun. Qui n’aimerait pas se retrouver seul dans une ville et faire ce qu’il veut de toutes les installations, les magasins… Un rêve éveillé!!! Et c’est ce côté « rêve d’enfant » qu’ils ont su bien mettre en avant. N’oublions pas non plus que, derrière ce qu’on peut qualifier d’une « simple comédie potache » se cache aussi un véritable tour de force technique et logistique. En effet, à ce jour, aucun film ne nous a offert de telles scènes de désert total à Paris: Les Champs Elysées, Barbes, et bien d’autres quartiers, désert de toute civilisation. Après, on peut soulever quelques soucis au niveau de l’histoire – et oui, je suis scénariste! – En effet, celle-ci arrive vite à la limite du postulat de départ, et ça tourne parfois en rond. Certains « files conducteurs » – les crapules qui cherchent à tuer Curtis – sont traités avec beaucoup de raccourcis faciles, mais ces faiblesses sont vite oubliées grâce au dynamisme et à l’osmose des deux comiques. On pourrait aussi reprocher que certains aspects de ce monde « parallèle vidée de tout le monde » n’ont pas assez été exploités – on comprend dans une scène qu’ils semblent tous les deux avoir des pouvoirs – Dommage, ça aurait pu apporter un plus. En conclusion, même si ce film n’aura jamais un prix pour récompenser le scénario ou le jeu des acteurs, il n’en demeure pas moins qu’on passe un agréable moment avec ERIC et RAMZY dans ce rêve éveillé pour grand enfants… Côté bonus, quelques scène couper qui n’apportent pas grand chose et des bandes annonces tout aussi inutiles. Le making of, peut être un peu court, est intéressant. Il permet de voir toute la logistique mise en place pour filmer des rues et des avenues désertes, avec de belles prises de tête des deux réalisateurs. |
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Critique réalisée par : JC |
et littéraire, si ancré dans les mémoires, que tenter de la dépoussiérer, même juste en surface, serait
une entreprise vouée à l’échec!
Et bien, dans ce dépoussiérage à la sauce hollywoodienne, autant vous dire que GUY RITCHIE est
l’entrepreneur de la réussite et du renouveau! En effet, dans cette délicate relecture du mythe, il
évite les pièges et nous offre un divertissement très bien orchestré.
Une enquête riches en rebondissements au sein d’une Angleterre Victorienne de toute splendeur –
même si parfois les images souffrent un peu de l’aspect «synthétique » de l’image de synthèse –
avec un duo d’enquêteurs – JUDE LAW et ROBERT DOWNEY JR – qui fonctionne à plein régime.
Leur complicité « paradoxale » teintée de sens cachés à la sauce « je t’aime moi non plus… »
apporte un aspect comique maitrisé qui ne nuit absolument pas au métrage, bien au contraire!
ROBERT DOWNEY est parfait dans le rôle de SHERLOCK HOLMES, au même titre que JUDE
LAW dans celui de l’inséparable WATSON. La trouvaille du réalisateur pour montrer l’esprit
incroyable de déduction logique de SHERLOCK HOLMES – de courtes séquences d’attaques
planifiées qui germent en quelques secondes – apporte un véritable plus, tant au niveau narratif pour
expliquer le personnage, qu’au plan visuel – superbes plans au ralenti accentués par une imposante
bande sonore à base de basses –
Petit ola toutefois… Le scénario, même s’il est dynamique, n’est pas vraiment à la hauteur du mythe
– une bonne accroche de départ très vite plombée par plusieurs raccourcis scénaristiques « faciles »
– mais cette faiblesse passe presque inaperçu face au duo génial!
Incroyable mais vrai! oui! Un film de SHERLOCK HOLMES qui ne fonctionne pas grâce à une
intrigue complexe et alambiquée, mais bel et bien grâce aux acteurs vedettes! Rien que pour cette
prestation, le film vaut le coup d’oeil!
Pour notre bonheur, le film se termine sur une fin volontairement ouverte – et nous avons de la
chance puisque le film a bien palpé les billets verts on va a voir droit à la suite! – espérons juste que
nos deux acteurs vedettes seront de la partie!
Catégorie | Note |
Film | 7/10 |
Technique | 6/10 |
Note finale | 6/10 |