Critique de : Final Fantasy XIII sur PS3

Final Fantasy XIII :

Final Fantasy est une des licences les plus vendues du jeu vidéo nippon.

Comme chacun le sait, elle a tellement de succès qu’elle en est actuellement à son 14ème opus, et le XIII-2 est en cours de développement et sortira en novembre 2011.

Penchons nous donc sur cette sublime œuvre vidéoludique.

Le commencement :

À l’origine je vais à Carrefour m’acheter des affaires pour ma sortie ski. Comme à mon habitude, je passe dans le rayon jeux vidéo.

Mon oeil est attiré par une petite boite, un jeu Platinium.

Intrigué, je m’approche doucement pour ne pas faire peur à la boite. Hop, je lui saute dessus et l’arrache du présentoir. Final Fantasy XIII enfin entre mes mains !!

Je m’enfuis donc en courant, pour ne pas qu’une personne me prenne le jeu (c’était le dernier en rayon).

Je finis donc mes courses, et je le passe avec soulagement à la caissière. Personne ne me l’a pris.

Je rentre donc chez moi et je mets le jeu dans ma Play.

Histoire :

L’histoire étant un peu compliquée, je vais essayer de vous la résumer du mieux que je peux.

Nous avons d’un côté les fal’Cie de Pulse, et les fal’Cie de Cocoon. Les l’Cie sont des humains désignés par les fal’Cie pour accomplir des tâches (par exemple aller leur acheter des sandwichs).
Non sérieusement, les l’Cie ont une tâche à accomplir. Mais celle ci ne leur est pas communiquée directement. Elle est transmise sous forme de vision. Si ce l’Cie ne peut pas la déchiffrer, ou qu’il ne l’accomplit pas dans le temps voulu, il se transforme en Cie’th, des l’Cie déchus.
À l’inverse, un l’Cie qui accomplit sa tâche et transformé en cristal, et il obtient la vie éternelle (quelle vie me direz-vous).

Donc l’histoire commence avec la Purge instaurée par le gouvernement de Cocoon. Ils ont peur des l’Cie ennemis, donc ils déportent tous les habitants de la ville (avec quelques pertes humaines, bien entendu).

Nous commençons donc l’aventure dans un train de déporté. Une cinématique se lance où l’on voit Lightning, notre personnage principal, en train d’exploser la tête aux gardes. On peut aussi apercevoir Sazh, mec à coupe afro, qui sert de nid à un poussin Chocobo (sorte de poussin géant, jaune, qui sert principalement de monture).

Une fois cette cinématique passée, on peut aussi apercevoir Snow, gros dur qui se bat à mains nues, Vanille, jeune fille un peu exaspérante sur les borts, et Hope, jeune garçon dont la mère a sacrifiée sa vie pour sauver Snow.

Nous pouvons déjà apercevoir quelques clins d’oeil envers Final Fantasy X. Notamment les cheveux roux de l’ami à Snow (dont je ne me rappelle plus du nom), et le grand pont que l’on peut découvrir au début du jeu (les fans feront le rapprochement).

Outre ces clins d’œil et les personnages charismatiques, on peut deviner que l’histoire de ce Final Fantasy ne change pas trop des autres opus, mais qu’elle est tout de même bien construite.

Gameplay :

Un des points fort, outre ses graphismes absolument sublime (des Final Fantasy en général) est son système de combat.

Ça peut aller du simple tour par tour, comme les RPG classique, aux combats ATB (Active Time Battle). Ce système de combat consiste à remplir progressivement des barres avec le temps, que l’on utilise en effectuant des actions.

Cela donne du dynamisme au jeu et cela permet d’y accrocher plus facilement par rapport à un simple tour par tour.

Donc après la cinématique de début on se retrouve en face d’un monstre. Un petit didacticiel nous explique brièvement les différentes actions possibles. Je remarque que le choix des actions est assez limité, ce qui me déçois au premier abords. Pas de magie, pas de foudre +, de brasier X, etc… Mais ma déception s’envole avec quelques heures de jeu en plus.
En effet, il fallait attendre l’évolution de l’histoire pour que les différentes actions deviennent disponibles. Une fois transformé en l’Cie, les personnages ont accès aux pouvoirs magiques, et peuvent enfin évoluer selon votre souhait.

D’ailleurs parlons-en de cette évolution. Au fur et à mesures des combats, on gagne de Points de Compétences (CP), que l’on peut dépenser sur un Cristarium (qui n’est pas sans rappeler le Sphérier de Final Fantasy X). Pour être clair, les compétences que l’on peut acquérir sont à la suite des autres. Ils font donc débloquer toutes les compétences avant d’avoir celle qui se trouve tout au fond.
Bien entendu, il y a différent chemins, mais pas de labyrinthe énorme. Ce qui est bien parce que l’on peut vite être dérouté par tant de choix.

Nous avons aussi tout le système d’équipement.

Comme dans tous les Final Fantasy nous avons les habituelles Potion, Queux de Phénix, Ether, etc… Rien qui ne révolutionne la série à ce niveau là.

Maintenant que nous avons détaillé les différents points de ce jeu, abordons le problème de la caméra. Enfin pour moi c’est un problème. Je n’arrive pas à m’y faire. Quand je veux la mettre à droite, elle va à gauche, quand je veux la mettre en haut, elle va en bas… J’ai beaux regarder tous les réglages possible et inimaginable, rien n’y fait.
Bon en fait, c’est peut être moi qui est un problème avec ça, fraichement sorti de 20 jours de Call of Duty.

Mais enfin bref ! Il n’y a rien qui peut gâcher ce superbe jeu.

En conclusion :

Après quelques heures de jeu, je peux vous affirmer que ce jeu est une véritable réussite. Aussi bien côté gameplay, que du côté graphique. C’est un véritable chef d’œuvre vidéoludique.
Mais on peut tout de même noter l’aspect linéaire du jeu, qui fait un peu tâche au milieu de ces superbes paysages. Où sont passés les grandes plaines, où l’on pouvait vagabonder selon notre souhait ?
C’est certainement l’un des aspects les plus négatifs de ce jeu.