Critique de : Resistance Burning skies sur PS VITA

Resistance Burning skies :

S’il y a bien un genre qui domine sur console de salon c’est le FPS.

Pourtant, alors que le marché n’a jamais été aussi fort chez les portables nous n’avons jamais vraiment eu de FPS jouables sur ce support.

Nihilic profite donc des capacités de la Vita pour proposer enfin un vrai FPS. Paris tenu ? Verdict !

Resistance : Burning skies prend place dans les années 50 et propose une histoire parallèle à celle des versions PS3, exit Nathan Hale pour laisser place à Tom Riley, simple pompier, qui va tout faire pour sauver un max de gens des chimères, des êtres qui envahissent la planète (et particulièrement moches), et retrouver sa famille. Vous l’aurez compris, le point fort de cette série n’est pas le scénario !!

Il fait beau ?

Techniquement la première chose que l’on peut dire c’est que BS ne met pas une claque !  Les textures sont assez grossière mais la modélisation des personnages est de bonne facture, les environnements sont assez vaste pour un jeu de couloir et le champ de profondeur assez étendue. Comme souvent le tout est mis en valeur par de superbes effets de lumière et un choix de couleurs assez judicieux. Tout cela rend le jeu plutôt agréable à l’œil d’autant plus qu’il est particulièrement fluide même quand une bonne grappe d’ennemis ou de population en détresse squattes l’écran ! Aucuns bugs de collision constaté.

Gameplay station !

Le voici le voilà (non pas l’inspecteur gadget !) le tant attendu gameplay. Avec ses deux sticks analogique et ses boutons R1/L1 accompagnés du panneau arrière résistif et de l’écran capacitif, non seulement la Vita peu proposer un gameplay identique aux consoles de salon mais même plus grâce aux fonctions pré-cités. Et Nihilic l’a bien compris !

La prise en main est rapide avec une lourdeur tout juste dosée pour reproduire de vrais mouvements humains, la visée est rapide et bonne et toutes les fonctions basiques du FPS se retrouvent immédiatement. Là où ça change c’est pour le maniement des fonctions secondaire des armes. Si l’ouverture des portes, récupération des objets se fera par un simple pression, le lancer de grenade, le rechargement et l’utilisation des armes secondaires (lance grenade etc ) demanderont des techniques (heureusement expliqué dans de mini vidéos bien foutus). La force de l’écran tactile c’est qu’il offre un maniement rapide et très précis, ce qui est fort agréable tout du long de la partie solo et du multi. Nihilic réussi parfaitement à adapter un FPS à la Vita !

On mange de quoi ?

Et bien on a de la chimère bien dégueulasse au repas les enfants ! Et si ces dernières on le QI pas très élevé, elles ont le mérite de se déplacer en nombre. Et pour vous en débarrasser il vous faudra compter sur la grande force de cette série : des armes de malade !

La foreuse qui peut tirer à travers les murs et les planques, la mûle qui est un espèce de fusils à pompe surpuissant capable de déclencher des tirs au napalm, le nettoyeur qui a le pouvoir de marquer les cibles (en cliquant sur l’adversaire directement sur l’écran) afin de tirer à couvert et que toutes ses balles se dirigent vers la cible marqué !Pleins d’autres  des armes à débloquer tout au long de l’aventure et personnalisables. De quoi faire bien souffrir les chimères et les trop peu nombreux bosses qui ont malheureusement tendance à se répéter.

La progression est donc très classique, on avance, on tue, on sauve,  le tout dans une ambiance sonore bien maitrisée ou séquences de musique théâtrale laissent place au calme plat. On regrettera encore le bruits des armes standard mais pour le reste c’est du tout bon avec des dialogues simple mais bien joué et intégralement en français.

Duracel ??

Et ça dure, et ça dure, et ça ne dure …………pas longtemps !!! Seulement 6 heures en mode normal et 2 de plus en difficile pour finir le jeu. C’est un chouille court mais pas pire qu’un COD ou autre, sauf que dans COD le scénario est entrainant, là on peu vite s’ennuyer si on recherche des rebondissements (au pire si t’es pas content va acheter un ballon !), car du début à la fin on croise le même type d’ennemis et de mise en scène.
Heureusement le multi avec 4 petits modes bien conçus relève le niveau dans des parties énergiques mais qui là encore manque d’ambiance, ceci dit il propose un mode de ranking bien fait et des améliorations qui justifie son utilisation. Ne boudons pas notre plaisir, jouer à un FPS en multi dans le car ou dans ses chiottes ça le fait bien !

Bien mais peut mieux faire !

Réalisation moyenne qui varie selon les environnements mais beau effets et fluidité sans failles, gameplay au top avec une bonne exploitation du tactile dans une dose d’action poussée, ambiance sonore réussie côtoies un scénario amer et un manque de renouvellement dans la longueur. Un bon multi qui sauve une durée de vie plutôt faible et des niveaux de difficultés réglés de façons judicieuses font que Burning Skies n’est ni un hit, ni une daube. Il se situe pile entre les deux mondes mais à surtout le mérite d’ouvrir la voie aux FPS sur Vita.

17/20

Que dire ….. Le scénario de base de Resistance est bien vue (invasion dans les années 50) mais mal exploité à cause d’un manque de mise en scène évident.